Resumo

Updated 26/08/22

La représentation de l’IRD en Nouvelle-Calédonie est la principale implantation de l’Institut dans l’outre-mer tropical français.

Dans une région Pacifique immense (30 millions de km²) constituée d’une vingtaine d'Etats et de territoires insulaires, les recherches ciblent particulièrement les thématiques liées à l'insularité face aux changements globaux : 

  • Environnement et ressources 
  • Sociétés et territoires 
  • Santé et environnement. 

La représentation de l'IRD en Nouvelle-Calédonie assure également le lien avec les partenaires de l'Institut aux Îles Fidji, en Papouasie-Nouvelle-Guinée, au Vanuatu et à Wallis et Futuna.

Direction de la Représentation 

Madame France BAILLY

Représentante de l'IRD en Nouvelle-Calédonie

nouvelle-caledonie@ird.fr 

 

Assistante de direction : Stéphanie SARIJOEN 

Tél.: +687 26 07 02 (GMT+11)

 

Coordonnées 

Représentation de l'IRD en Nouvelle-Calédonie

101 Promenade Roger Laroque - BP A5

98845 Nouméa CEDEX

Tél.: +687 26 10 00 (GMT+11)

 

Horaires publics

du lundi au jeudi : 7h30-11h30 / 13h-17h

le vendredi : 7h30-11h30 / 13h-16h

Campus scientifique IRD nc

© IRD

Panneau d'entrée de la représentation IRD_nc

Un campus scientifique de référence

La représentation de l’IRD en Nouvelle-Calédonie, historiquement connue sous le nom de « Centre IRD de Nouméa », a progressivement évolué en un campus scientifique pluridisciplinaire et multi-partenarial.

12 UMR (Unité Mixte de Recherche) y sont représentées, ainsi que la seule Unité de Service de l’IRD (US IMAGO - chimie analytique, électronique embarquée et géophysique) — qui couvre un large spectre de disciplines pour répondre aux enjeux du développement.

La représentation héberge un total de 150 personnes environ : 

  • 93 agents rattachés à l’IRD 
  • 50 agents des instituts partenaires de l’IFREMER, du CIRAD/IAC, du CNRS ainsi que des starts-up et l’Incubateur IRD / ADECAL des entreprises innovantes issues de la recherche. 

Le site rassemble un fort effectif d’agents scientifiques francophones dans la région Pacifique.

  • 93

    agents dont 21 chercheurs

  • 12

    équipes de recherche

  • 65

    étudiants formés par an, dont la moitié en Master

93

12

65

agents dont 21 chercheurs

équipes de recherche

étudiants formés par an, dont la moitié en Master

Services d'appui

© IRD

Infrastructures et ressources

Les infrastructures et les équipements de la Représentation de l'IRD en Nouvelle-Calédonie répondent à la dynamique partenariale (inscrite en particulier dans le cadre du CRESICA). Elle se concrétise par la mise en place de plateformes technologiques et la mutualisation d'équipements structurants, destinés à une recherche de pointe pour le développement.

Etendue sur un parc arboré d'environ 5 hectares à l'Anse-Vata, la Représentation dispose de :

  • 4 400 m² de bâtiments regroupant les laboratoires, plateformes analytiques, salles de collections (dont l’herbier NOU), bureaux, salles de réunion…
  • 1 650 m² d’ateliers et docks
  • 800 m² de logements répartis en 10 chambres et 8 studios pour l’hébergement d’étudiants

Infrastructures IRD_nc

© IRD

    Des équipements pour les missions de terrain

    • Un parc automobile de 15 véhicules adapté aux conditions de terrain
    • Des moyens navigants : 1 navire océanographique de 27 m (l'Alis) géré par GENAVIR et 2 bateaux côtiers (Aldric et Archamia)

    Des plateformes et équipements de pointe mutualisés 

    • Une plateforme de calcul comprenant un cluster de calculs pour le traitement des bases de données locales et internationales
    • Des plateformes analytiques (du vivant, du minéral et de chimie analytique) et techniques (biologie moléculaire / génétique).

     

    Des services d'appui 

    Le service administratif et financier (SAF)

    Il est composé de 10 agents en charge des activités administratives d’appui à la recherche : finances et gestion budgétaire, déplacements, ressources humaines, conventions de recherche et partenariat, pôle juridique, accueil et standard.

    Le pôle CID (pôle communication, images, documentation)

    Le pôle CID correspond aux antennes calédoniennes des directions DCPI (Direction de la communication et du partage de l’information) et MSCT (Mission culture scientifique et technologique) du siège de l’IRD à Marseille. Il regroupe 4 agents.

    Le service général

    Le service général, composé de 8 agents, est en charge de la maintenance et du suivi des infrastructures, de la logistique, du parc automobile et des moyens navigants.

    L'atelier d'électronique

    L'atelier d'électronique est chargé de la maintenance du matériel électronique (appareils de mesures, balances, spectrophotomètres…) et de la maintenance micro-informatique des ordinateurs. Il effectue également le câblage informatique des locaux en collaboration avec le service général, la maintenance et l'installation du matériel électronique du centre et des équipes scientifiques. Enfin il réalise des prototypes pour les équipes de recherche.

    Le service régional des usages numériques innovants (SRUNI)

    Au sein du Service d’Appui aux délégations et représentations, le SRUNI est la représentation locale de la Direction du Développement des Usages Numériques Innovants (DDUNI) de l’IRD en contact direct avec les utilisateurs de la représentation.

    Ses missions sont les suivantes :

    • Offrir une assistance aux utilisateurs;
    • Administrer les systèmes, les réseaux, la sécurité, les plateformes techniques scientifiques et de gestion installées localement ;
    • Mettre en œuvre localement les politiques et plans d'actions techniques et télécoms, le catalogue de services (messagerie, outils collaboratifs ...), les offres de services "informatique scientifique" et appui aux partenaires;
    • Assurer la gestion des utilisateurs, du parc et des stocks ;
    • Apporter sa contribution aux projets locaux et régionaux
    IRD en 1944

    © IRD

    De l'IFO à l'IRD : mission de représentation

    L'IFO en 1946

    © DR

    Créé en 1946 pour mener et coordonner l’ensemble des recherches françaises dans le Pacifique, l’Institut français d’Océanie (IFO), résulte des négociations entreprises par le Dr René Catala. Avec pour premier directeur le Pasteur Maurice Leenhart, son but est de « susciter, promouvoir, exécuter des travaux scientifiques de toute nature intéressant les Territoires français d’Océanie, de constituer des collections et de réunir une documentation pour la recherche dans cette partie du monde, d’établir toutes les relations avec les organismes scientifiques de la Métropole et de l’étranger».

    L'ORSTOM en 1964

    © IRD

    En 1964, l’IFO devient l’Office de recherche scientifique et technique d’Outre-Mer ou ORSTOM. Plus de 500 chercheurs des années 60  aux années 90 s’y succèdent pour étudier les milieux alors méconnus du Pacifique tropical, ses écosystèmes insulaires et ses civilisations. Les chantiers concernent l’exploration du Pacifique sud, les échanges océan- atmosphère, les structures d’ enrichissement primaire de l’océan inter- tropical, le fonctionnement des récifs coralliens, la biodiversité et la dynamique des ressources halieutiques et la reconnaissance des fonds marins. Sur terre, outre les recherches fondamentales sur la richesse naturelle exceptionnelle de la Nouvelle-Calédonie, les chercheurs de l’ORS- TOM s’investissent également dans des études finalisées visant à soutenir l’agriculture (caféier) ou à préserver, voire restaurer, les milieux terrestres. Mais la région Pacifique n’attire pas que des océanographes ou des naturalistes, les sciences humaines et sociales ne sont pas en reste et développent aussi des thématiques attractives. Jean Guiart, élève de Maurice Leenhardt, ouvre la voie des précurseurs  venus étudier les cultures mélanésiennes de la Nouvelle-Calédonie et des Nouvelles Hébrides, aujourd’hui Vanuatu. Archéologie, ethnologie, puis ethnobotanique ou pharmacologie : autant de champs de découvertes nouvelles.

    © IRD

    En 1998, l’ORSTOM devient l’Institut de recherche pour le développement (IRD), qui fonde ses missions sur les interactions entre l’homme et son environnement. Au-delà de l’acquisition des données, l’Institut porte la coopération scientifique et l’accès aux connaissances scientifiques comme vecteur de l’aide publique au développement. Le volet scientifique et technique de la coopération française permet de renforcer l’autonomie et la capacité d’action des communautés scientifiques des pays en développement. L’IRD vise à être un acteur à part entière de développement effectif et fonde l’ambition d’un développement par la recherche et la production de connaissances, une ambition française pour une diplomatie scientifique en lien étroit avec ses pays partenaires.

    Miniatura

    La représentation de l'IRD en Nouvelle-Calédonie :

    Plus de 70 ans au service de l'Océanie

    Paysage Nouvelle-Calédonie

    © IRD - Jean-Christophe Gay

    Nouvelle-Calédonie, terre de science

    Un "Caillou" d'une richesse biologique et minérale exceptionnelle, dans un contexte tectonique régional actif, doté de questions sociétales aiguës relatives à ses patrimoines naturels et culturels : à plus d'un titre, les recherches développées en Nouvelle-Calédonie doivent offrir des clefs pour répondre aux défis environnementaux planétaires et aux enjeux sociétaux mondiaux.

    La Nouvelle-Calédonie est située dans le Pacifique Sud-Ouest à 1500 km à l'Est de l'Australie. L'archipel est constitué d'une île principale, la Grande Terre, orientée NW-SE et de plusieurs ensembles d'îles plus petites :

    • au nord : les îles Belep et les îles des récifs d’Entrecasteaux
    • à l'est : les îles Loyauté (Ouvéa, Lifou, Tiga et Maré) et Walpole
    • à l'ouest : les îles Chesterfield,
    • au sud : l'île des Pins
    • et à l’extrême sud-est : les îles Matthew et Hunter à l'extrême sud du Vanuatu.

    Territoire de l’Outremer français, la Nouvelle-Calédonie est une collectivité sui generis engagée dans un processus de décolonisation négociée depuis les années 1980, formalisée entre autres par les Accords de Matignon en 1988 puis de Nouméa en 1998. Le processus d’un second référendum d’autodétermination est en cours.

    Le territoire compte 271.407 habitants en 2019 répartis dans trois provinces : la province Sud qui rassemble les ¾ de la population, la province Nord et la province des Iles Loyauté. Sa population est diversifiée en termes d’appartenance communautaire [1] et métissée (un habitant sur dix se déclare appartenir à plusieurs communautés ou être métis).

    Petite enclave francophone dans une région Pacifique anglophone, la Nouvelle-Calédonie couvre une superficie de 19 000 km², ce qui la positionne à la troisième place des îles du Pacifique Sud, derrière la Papouasie-Nouvelle-Guinée et la Nouvelle-Zélande. L’espace maritime est immense, la surface de la zone économique exclusive étant évaluée à 1 450 000 km². Ceinturant la Nouvelle-Calédonie, un récif-barrière, dont l’éloignement par rapport à la côte varie de quelques kilomètres à 65 km environ, délimite un grand lagon dont la profondeur atteint localement  60 m.

    Annoncée en septembre 2012 par le président du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, lors du Forum des îles du Pacifique (qui réunit tous les Etats et territoires insulaires de la région), le Parc naturel de la Mer de Corail couvre l’intégralité de son espace maritime et a été créé en avril 2014.

     

    Une biodiversité exceptionnelle

    La Nouvelle-Calédonie est reconnue comme l’un des principaux points chauds de la biodiversité terrestre, en raison de l’originalité de sa flore mais aussi de la perte importante de couverture végétale et des menaces importantes qui pèsent sur sa biodiversité. La Nouvelle-Calédonie est l’une des rares petites îles du Pacifique dont l’origine n’est pas volcanique. Son île principale, la Grande Terre est en partie constituée d’un fragment continental détaché du Gondwana il y a ~85 Ma. Subissant une immersion probablement complète, ce fragment aurait été entrainé en subduction et aurait émergé il y a ~35 Ma, avec sur son dos un panneau de roche mantellique (péridotites). L’abondance exceptionnelle des sols ultramafiques, issus de l’altération de péridotites, marque les paysages néocalédoniens. Sa faune et sa flore terrestres ont donc évolué en état d’isolement et, en fonction de ses sols particuliers, en formant un patrimoine naturel unique, riche et original qui attire chercheurs et touristes.

    La flore terrestre de Nouvelle-Calédonie compte ~ 3400 espèces vasculaires autochtones, dont 75 % sont endémiques (c'est-à-dire des espèces qui ne se trouvent nulle part ailleurs).

    La faune terrestre calédonienne se compose d’environ 4300 espèces connues. Parmi les oiseaux, on retiendra le cagou, emblème du territoire, les perruches, le pigeon vert ou le nautou. D’autres espèces sont également intéressantes : serpents marins, lézards, geckos, roussettes (chauve-souris de grande taille), tricots rayés — autre emblème calédonien, c’est le seul serpent marin à passer une partie de son cycle sur terre etc.

    A proximité de l’archipel indo-malais considéré par les biogéographes comme le centre de dissémination des espèces de la province Indo-Pacifique, la Nouvelle-Calédonie possède une riche faune marine qui regroupe plus de 400 espèces de coraux répertoriées, 2500 espèces de poissons et environ 6500 espèces de mollusques marins. Avec près de 1600 espèces de poissons récifaux, le territoire figure parmi les régions les plus riches au monde alors que la Polynésie française, qui n’en compte que 650, fait partie des plus pauvres. A titre de comparaison, l’ensemble des fonds rocheux de toute l’Europe ne totalise que 600 espèces. Enfin parmi les trois familles de serpents marins existant au monde, seule celle des Elapidae est présente en Nouvelle-Calédonie (14 espèces locales).

     

    Un contexte géologique remarquable

    La Nouvelle-Calédonie est située dans le Pacifique Sud-Ouest, une région marquée par une très forte activité sismique et volcanique. En effet, les deux grandes plaques tectoniques Pacifique et Australie s’affrontent le long d’une frontière convergente (subduction) de près de 6000 km allant de la Papouasie Nouvelle-Guinée à la Nouvelle-Zélande. ¼  de la sismicité mondiale s’y produit. De plus, le sens de subduction s’inverse au niveau des îles Fidji le long de la frontière entre ces deux plaques, séparant la zone de subduction de PNG, des Iles Salomon et du Vanuatu au nord-ouest de celle des Tonga-Kermadec et de Nouvelle-Zélande au sud-est. Cela provoque une complexité tectonique avec des ouvertures arrière-arc multiples et engendre des vitesses très rapides de divergence et de convergence entre les plaques et microplaques,  jusqu’à 24 cm (la plus élevée au monde) au Nord Tonga.

    La Nouvelle-Calédonie, pour partie située à proximité immédiate de la partie sud de la zone de subduction de Vanuatu, est donc soumise à un aléa sismique non négligeable. Portées par la plaque Australie, la ride de la Grande Terre et celle des îles Loyauté se rapprochent et plongent sous l’arc du Vanuatu à une vitesse de 12 cm/an, provoquant bombement de la plaque et mouvements verticaux des îles.

     

    Une population multiculturelle

    La population calédonienne est diversifiée en termes d’appartenance communautaire [1] et métissée. Elle est constituée aujourd’hui de Kanak (près de 40 % de la population), d’Européens présents depuis plusieurs générations ou récemment arrivés (près de 30%), d’Océaniens (Polynésiens, Wallisiens, Futuniens, Ni-Vanuatu etc.) et d’Asiatiques (principalement Vietnamiens, Japonais et Indonésiens).

    Ce contexte multiculturel soulève de nombreux enjeux socio-politiques, économiques, environnementaux et culturels. Les accords politiques de Matignon-Oudinot (1988) et de Nouméa (1998) ont ouvert un chemin conduisant vers une communauté de destin respectueuse des différences entre communautés. Ce chemin se construit et se négocie par étapes pendant lesquelles sont discutées les formes de citoyenneté, de souveraineté, de développement et d’aménagement. Les principaux enjeux, outre ceux liés à l’autodétermination, portent sur les questions de réduction des inégalités, de développement économique et social, de gouvernance et de valorisation des territoires et des ressources, de reconnaissance des légitimités, des savoirs et des valeurs portées par les différentes communautés.

    En Nouvelle-Calédonie, différentes manières de voir le monde et les natures coexistent ; les systèmes marchands et non-marchands s’articulent singulièrement ; les questions foncières impliquent des enjeux coutumiers, privés et publics. Intégrer ces spécificités est un défi pour l’avenir de la Nouvelle-Calédonie dans un contexte où les enjeux climatiques et environnementaux sont prégnants et où les transformations sociales s’accélèrent. Les recherches interdisciplinaires en sciences sociales en lien avec les sciences de la nature ont leur rôle à jouer pour nourrir des politiques publiques qui tiennent compte de toutes ces dimensions et permettent le maintien d’un patrimoine culturel et naturel riche.

     

    Le Pacifique, région sentinelle du changement global

    Enfin, de par sa situation   géographique, la région du Pacifique sera fortement impactée par le changement climatique : montée des eaux, érosion, acidification des océans, blanchissement corallien, déplacement et intensification des cyclones, modification de la pluviométrie, etc. Ce qui génère de fortes problématiques comme  les déplacements de réfugiés climatiques, la sécurité alimentaire, les maladies émergentes…

    • BIODIVERSITE. On estime que 10 à 20 % seulement de la biodiversité marine est connue. Le Pacifique est le plus exposé aux cas d'extinction, avec par exemple, chez les oiseaux endémiques des îles du Pacifique, environ 1000 cas d'extinctions.
    • OCEAN-CLIMAT-RISQUES ENVIRONNEMENTAUX. 1 épisode El Niño tous les 3-4 ans ces 50 dernières années, dont 2 forts. 8 cyclones / an en moyenne. 25% de la sismicité mondiale. Jusqu'à 10 mm/an de montée du niveau marin.
    • SOCIETES. Une pluralité culturelle exceptionnelle, avec 1300 langues soit 20% des langues de la planète pour 0,5% de la population mondiale. Des populations océaniennes en première ligne face aux changements globaux.

    Avec ses 22 Etats et territoires et leurs zones économiques exclusives très étendues, le Pacifique océanien est une région d’avenir. La conjonction de facteurs biologiques, physiques et sociétaux s’exerçant sur ces Etats et territoires vulnérables, révèle plus rapidement qu’ailleurs l’impact des changements globaux, d’où l’importance accordée à la recherche scientifique, comme un des leviers du développement durable. Par ses missions, l’IRD contribue dans la région à la diplomatie scientifique océanienne et à l’insertion de la région Pacifique dans l’arène des collaborations internationales françaises et européennes.

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    [1] L’ISEE (Institut de la statistique et des études économiques – Nouvelle-Calédonie) définit la communauté d’appartenance comme un groupe d’individus présentant des caractères de civilisation concordants (langue, culture, structures sociales). La règle du recensement en Nouvelle-Calédonie demeure que chaque individu (en âge de pouvoir le faire) se détermine lui-même quant au choix de sa propre appartenance à une communauté.