L’expérience des chercheurs de l’IRD sur les terrains intertropicaux fournit des enseignements précieux en termes d’analyse de la pandémie, d'épidémiologie, de traitement et d'orientation des politiques publiques de santé.
Infos coronavirus, rappel des gestes barrière : rendez-vous sur le site du gouvernement et sur l'intranet de l'IRD pour les personnels IRD
Les chercheurs de l’IRD et leurs partenaires scientifiques, en France et dans les pays du Sud, sont fortement mobilisés contre la pandémie, au travers des actions concertées de la recherche française et internationale, sur le terrain et en soutien à la décision publique.
Les informations de cette page seront régulièrement mises à jour.
Approche pluridisciplinaire, mise en place des moyens diagnostics, éclairage des sciences sociales, appui à la surveillance épidémiologique, liens avec les bouleversements de la biodiversité, analyse des réponses des systèmes de santé : recherches et moyens de l'Institut ont été réorientés pour lutter contre la pandémie dès que cela était possible.
L’IRD a créé le 2 avril un comité scientifique interdisciplinaire et partenarial COVID-19. Composé de 8 membres, chercheurs de l’Institut et partenaires scientifiques du Sud, destiné à conseiller la gouvernance de l’IRD et coordonner au mieux les actions scientifiques de l’Institut face à l’urgence sanitaire actuelle.
REACTing, l'IRD et l'ANRS ont créé mi-mai une Task Force COVID-19 pour la recherche française dans les pays à revenu faible et intermédiaire. L'objectif est d'assurer une bonne coordination des projets de recherche portés par ou associant les institutions partenaires dans ces pays quels que soient le thème et la discipline scientifique. Cette Task Force sera multi-institutionnelle et multidisciplinaire. Le comité stratégique en est co-présidé par Eric Delaporte (IRD, Montpellier) et le Pr Nicolas Meda (Université Ki-Zerbo, Ouagadougou).
Collaborer avec les partenaires africains pour enrayer la progression du virus sur le continent
- Un projet de recherche-action en appui à la riposte africaine à l’épidémie de Covid-19 (ARIACOV) porté par l'IRD est financé par l’Agence française de développement (AFD) dans le cadre de l’initiative « Covid-19 - Santé en commun ». D’une durée de deux ans, ce projet a pour objectif d’accompagner les autorités du Bénin, du Cameroun, du Ghana, de Guinée, de République démocratique du Congo et du Sénégal dans l’élaboration et le renforcement des stratégies nationales de riposte à l’épidémie. Mini-conférence d'Eric Delaporte (IRD), pilote du projet.
- L’UMR TransVIHMI (Montpellier) porte le projet CORAF (Coronavirus Afrique) destiné à répondre rapidement aux questions sociales posées par l'épidémie et éclairer les décideurs en comparant notamment la réponse au Sénégal (d'initiative ministérielle), au Burkina-Faso (d'initiative communautaire) et au Bénin. L'étude repose notamment sur la veille et l'analyse des médias et des opinions en ligne. CORAFMOB analyse la distanciation sociale et les mobilisations communautaires au Sénégal et au Burkina-Faso.
- La même unité TransVIHMI, au travers des LMI Prévihmi (Cameroun et RDC) et RESPIRE (Guinée), a appuyé la mise en œuvre de moyens diagnostics mais aussi le suivi des patients dans ces trois pays. Le Réseau Réseau Anthropologie des Epidémies Émergentes (RAEE) est mobilisé au Sénégal, Bénin, Guinée, Côte d'Ivoire, Burkina-Faso. L'UMR est également associée, pour la partie diagnostic sérologique, au projet AfriCoVER porté par l’IMT d’Anvers et financé par EDCTP. L’équipe a mis au point un test sérologique pour le Covid grâce à une technologie Luminex mise au point pour Ebola.
- En Guinée, plusieurs projets de recherche associent l’UMR TransviHMI et des partenaires scientifiques guinéens : comment les élites et le peuple appréhendent et négocient le moment épidémique, une approche comparative Ebola – Coronavirus, financement Solthis ; constructions sociales du risque et conditions matérielles de sa gestion, financement ENABEL ; avec le CERFIG, préparation d’une étude de faisabilité sur l’autoévaluation du risque Covid-19.
- L’UMR Intertryp, en Guinée, apporte un appui au diagnostic de la maladie avec le PNLTHA (programme national de lutte contre la Trypanosomiase humaine africaine) du Ministère de la Santé et prépare la formation des personnels des centres de santé des foyers de THA au Covid-19, suivant en cela les consignes de l'OMS.
- Au Sénégal, l'UMR Vitrome participe activement à la riposte Covid-19, en appui à la décision publique (membre notamment de l'Observatoire national des sciences, des technologies et de l’innovation pour la riposte contre le COVID-19 du MESRI),en aide au diagnostic et à l'évaluation des capacités des laboratoires. l'UMR porte le projet de recherche ANRS COV32 "COVID-19,Conditions de vie et comportements : Enquête longitudinale dans le Sénégal rural (CO3ELSER)".
- L’expertise de l’unité UVE a pu être apportée au Mali et au Sénégal pour appuyer la détection.
- L'Unité Mivegec est également mobilisée au Burkina-Faso, à Madagascar pour aider à la modélisation de l'épidémie, afin d'appuyer la décision publique.
- L’unité SESSTIM est en contact avec le Ministère de la santé au Burkina-Faso, afin d'appuyer l’analyse de la progression du virus.
- Au Cameroun, l'étude NAMSAL a obtenu un nouveau financement UNITAID sur un projet VIH-COVID
- Au Ghana, l'UMR Merit, hébergée au Noguchi Memorial Institute for Medical Research, centre de référence national pour le dépistage du Covid-19, apporte un appui logistique pour augmenter les capacités de diagnostic
- L’UMR UMMISCO en Côte d'Ivoire fournit des prédictions hebdomadaires en matière d'évolution de la pandémie dans le pays, sur la base de données fournies par le gouvernement ivoirien
- L’UMR Merit au Bénin vient en appui au Programme National de Lutte contre les maladies virales pour le diagnostic des cas suspectés. En association avec le CBGP (Centre de Biologie pour la Gestion des Populations), l'unité apporte son appui à une des cellules de crise nationale, pour la construction d'un outil sous-régional de surveillance de l'épidémie Covid-19 et d'aide à la décision. L'UMR est impliqué également STREESCO (STREngthening Epidemiological Surveillance of COvid19) porté par l'Institut de recherche clinique du Bénin - IRCB.
- L’IRD est membre du consortium Pan-African Network For Rapid Research, Response, Relief and Preparedness for Infectious Diseases Epidemics (PANDORA-ID-NET) qui collabore actuellement avec le CDC africain pour offrir une assistance en termes de surveillance et de formation aux équipes sur place.
- L’IRD est partenaire du réseau WANETAM, West frican Network for poverty related diseases (PRDs) qui a bénéficié d’un financement pour enrayer la progression du virus en Afrique de la Fondation Gates.
- Le site Covid-19/Afrique recense de nombreuses données disponibles sur la pandémie en Afrique. Il est alimenté et développé par Emmanuel Bonnet et Valéry Ridde, chercheurs à l'IRD et de nombreux chercheurs et partenaires internationaux de l'IRD.
Avec nos partenaires asiatiques
- Les unités Vitrome, MEPHI et UVE ont été en première ligne dans la prise en charge des premiers rapatriés de Chine au travers de l’IHU Méditerranée infection et continuent à être impliquées fortement dans les dépistages et les essais en cours.
- Grâce à la présence au Laos en février 2020 d'une chercheuse IRD (UVE), un appui a pu être apporté à la formation des équipes de l’hôpital Mahosot de Vientiane sur la technologie du diagnostic de l’infection. L'Institut est impliqué dans deux autres projets de recherche sur le suivi de l'émergence et de la propagation du virus, sa surveillance dans les zones rurales ainsi qu’un possible projet ANR portant sur les animaux dans les marchés.
- L'unité de recherche internationale PHPT de l'IRD en Thaïlande a répondu à un appel du Welcome trust, pour proposer une étude clinique et virologique chez les femmes enceintes fébriles.
- Avec les partenaires thaïlandais de l'IRD (AMS: faculté des sciences médicales), un laboratoire de biologie moléculaire est monté pour proposer des tests de dépistage sous forme de « drive through » (en dehors de la ville et à distance des hôpitaux et permettant aux personnes d’avoir le moins d’interactions possibles, pour réduire la peur de la contamination)
- Au Vietnam, une équipe pluridisciplinaire de chercheurs d'Ummisco, de Mivegec et de Diade construit à partir des données disponibles des modèles informatiques spatialisés réalistes afin d'éclairer les décisions de santé publiques (comparaisons et combinaisons entre stratégies, influence sur la dynamique de transmission, optimisations possibles en termes de temporalité d'implantation...). Les modèles sont consultables et téléchargeables librement depuis le serveur GitHub de la JEAI Warm et le détail de la méthodologie sur le site GAMA.
- Au Cambodge, un chercheur de l'UMR Espace-Dev accueilli à l’Institut Pasteur du Cambodge (laboratoire référent pour le diagnostic du Covid-19 au Cambodge) a développé un tableau de bord permettant le suivi des résultats des tests et la cartographie des cas, contribuant ainsi aux travaux de l’Emergency Operating Center du Cambodian CDC (Communicable Disease Control Department) du Ministère de la santé. D'autres outils de suivi sont en préparation.
Et nos partenaires sud-américains
- L’expertise de l’UMR UVE a pu être apportée en Bolivie pour appuyer la détection de la maladie en lien avec les laboratoires publiques boliviens : le CENETROP pour la région de Santa Cruz et l’INLASA pour la région de La Paz.
- Au Brésil, la réponse du système de santé brésilien est analysée au travers d'un projet des UMR Ceped et RESILIENCES, co-porté avec l'Université de Montréal
- Christovam Barcellos (FIocruz), partenaire brésilien de l'IRD et co-directeur du LMI Sentinela, est particulièrement engagé dans la lutte contre la pandémie, au travers du suivi de l'épidémie, de l'étude de ses scénarios d'évolution et de ses spécificités territoriales.
- Au Mexique, l'UMR Mivegec apporte son appui à la modélisation de l'épidémie (ainsi qu’en Haïti et en Equateur). Le LMI Eldorado qui vient d’être lancé au Mexique est au coeur des enjeux des maladies infectieuses émergentes.
- En Argentine, l'UMI IFAECI (Institut Franco-Argentin d'études sur le climat et ses impacts, IRD-CNRS-CONYCET-Université de Buenos Aires) s'est mobilisé auprès du comité COVID-19 du Ministerio de Ciencia, Tecnología e Innovación
- Au Chili, l’IRD collabore avec l'IEB (institut d’écologie et de biodiversité, Universidad de Chile), autour de la sollicitation du gouvernement chilien pour fournir des expertises scientifiques liés aux liens de l'épidémie actuelle avec l'écologie et la biodiversité.
Contribuer à la mobilisation scientifique collective contre le virus
- Mi-juin, 57 articles scientifiques autour de la Covid-19 avaient été publiés pour l'ensemble des publications des UMR sous tutelle IRD
- Plusieurs projets portés par des équipes IRD ont été sélectionnés dans le cadre de l’appel Flash de l’ANR Covid-19. Ils mettent notamment en évidence l’importance d’une vision pluridisciplinaire de la pandémie et des réponses à y apporter.
- Treize équipes IRD ont été retenues pour un financement ANRS dans le cadre de l'appel à projets Covid-19 Sud "Pour soutenir en urgence la recherche sur le Covid-19 dans les pays à ressources limitées "
- L’institut COVID-19 Ad Memoriam a été créé le 25 mai 2020 sous l’égide du WHO Collaborative Center for Research on Health and Humanitarian Policies and Practices de l’IRD basé au CEPED (Université de Paris, IRD, Inserm) est organisé sous la forme d'un consortium réunissant les différentes parties prenantes, ce qui permet au projet d’être évolutif et lui donne tout son sens. L’Institut associe déjà un très grand nombre d’institutions et s’ouvrira au débat et à la rencontre avec le public. Il recevra ses premiers financements d’organismes publics de recherche (Université de Paris, CNRS, ENS-PSL, Inserm, IRD, etc.).
- Deux initiatives scientifiques IRD portées respectivement par Laetitia Atlani-Duault et Marc Egrot et centrées sur l’apport des sciences sociales, ont été sélectionnées dans le cadre de la mobilisation coordonnée par Aviesan pour accélérer la recherche sur le virus et sur la maladie COVID-19, via l’action du consortium REACTing coordonné par l’Inserm. Le projet porté par Laetitia Atlani-Duault a pour objet d’analyser les big-data en provenance des réseaux sociaux (pour la partie francophone cela inclut l’Afrique de l'Ouest).
- Plusieurs projets de recherche impliquant des équipes IRD ont été retenus pour un financement de la Commission européenne destiné à faire progresser la compréhension du coronavirus, contribuer à une gestion clinique plus efficace ainsi que la préparation et la réponse des systèmes de santé publique à l'épidémie : diagnostic avec The European Virus Archive - GLOBAL (EVA-GLOBAL or EVAg) mais aussi PANDORA-ID-NET.
- Le projet de recherche COCONEL (Coronavirus et CONfinement : Enquête longitudinale) porté au sein de l'UMR Vitrome vise à analyser les perceptions, connaissances et comportements de la population française face à l'expérience inédite du confinement et de façon plus générale face à la pandémie. Ce projet a reçu le soutien financier de l'IRD pour une première vague d'enquête.
- Une expérimentation a été lancée par l'UMR ISEM et la société IDVet autour d'une solution diagnostique rapide.
- Une task force regroupe à la Réunion CHU, CIRAD, Université de La Réunion, IRD, INSERM et CNRS. Elle appuie le CHU pour accroître le nombre de tests de dépistage, travaille sur le développement de diagnostics sérologiques et d’antiviraux et développe des études génomiques et fonctionnelles.
- L’UMR IMBE contribue à l'initiative de sciences participatives "Silent cities, a participatory monitoring programme of an exceptional modification of urban soundscapes". Partant de la situation provoquée par la pandémie (réduction très important du bruit lié à l’activité humaine en zone urbaine), il propose de participer à une collection d'environnements sonores urbains pour documenter ces paysages sonores rares. https://framaforms.org/silentcities-1584526480
- Les chercheurs du CESSMA et leurs partenaires marocains lancent le programme de recherche TOUR-BLA-COVID sur les enjeux et défis des mobilités touristiques dans un contexte de pandémie Covid-19 pour la région de Marrakech-Safi, avec le soutien du Centre National pour la Recherche Scientifique et Technique (CNRST) marocain.
Analyser et anticiper l’évolution de la pandémie
- L’unité PIMIT a travaillé sur la phylogénie du virus (qui permet de reconstituer l'évolution des organismes vivants)
- Trois chercheurs des UMR Ceped et RESILIENCES ont obtenu un financement des Instituts de Recherche en Santé du Canada et de l'ANR pour un projet co-porté avec l'Université de Montréal sur la réponse au COVID-19 de quatre systèmes de santé différents (Canada, France, Brésil, Mali). Un financement du Japan Science and Technology Agency a permis d'étendre l'analyse au Japon. Site du projet https://u-paris.fr/hospicovid/
- L'IRD contribue au projet disCOVER, destiné à suivre l'origine du SRAS-CoV2 dans les milieux naturels partageant des caractéristiques biogéographiques et socio-écologiques avec le sud-ouest de la Chine (régions du nord de la Thaïlande et de l'Afrique du Sud).
- Des chercheurs de l'AMSE, unité associée à l'IRD, proposent une approche des pandémies mondiales consistant à mesurer et à surveiller l'accélération / décélération des cas confirmés et décès par rapport aux réponses des politiques de santé.
- Les chercheurs d'UMMISCO et leurs partenaires ont conçu sur GAMA un simulateur de propagation de maladie et d’évaluation de politiques de contrôle/confinement, appelé COMOKIT (Covid-19 Modeling Kit). Un partenariat avec EDF permet d'éxécuter COMOKIT sur le calculateur haute performance GAIA, la R&D d'EDF et met à disposition des chercheurs de l'IRD une puissance de calcul qui permet d'exploiter pleinement cette approche.
- Des chercheurs de l'UMR Mivegec travaillent également à la modélisation de l'épidémie.
Chercher des pistes de vaccination et de traitement
- L’équipe de l'IHU Méditerranée infection travaille sur l’efficacité de l’emploi de l’hydroxychloroquine dans le traitement du Covid-19.
- Le programme DiaTropix, auquel l’IRD, qui en est un membre fondateur, apporte un financement, travaille actuellement au développement d’un test rapide de diagnostic au Sénégal.
Appuyer la décision politique et favoriser la diffusion des connaissances auprès du public
- "La crise Covid-19 nous amène à réfléchir à des solutions concrètes pour promouvoir la science de la durabilité". Dans un article publié dans The Conversation, des membres de la gouvernance de l'IRD invitent à "chercher autrement".
- "La pandémie de Covid-19 est étroitement liée à la question de l'environnement", tribune du Monde signée de quinze dirigeants d’organismes scientifiques de l'Alliance de recherche AllEnvi, dont Valérie Verdier, présidente-directrice générale de l'IRD.
- Laëtitia Atlani-Duault, anthropologue et directrice de recherche à l'IRD, est membre du conseil scientifique pour éclairer la décision publique dans la gestion de la situation sanitaire liée au coronavirus créé à la demande du président de la République auprès du ministre des Solidarités et de la Santé. Elle a également été nommée au sein du CARE - Comité analyse recherche et expertise par la Présidence.
- La chercheuse Alice Desclaux (TransVIHMI) contribue au groupe de travail Blueprint de l'OMS sur les priorités de recherche mondiales. Elle est par ailleurs responsable du groupe recherche opérationnelle de la Plateforme de l’OMS à Dakar.
- Cheikh Sokhna (UMR VITROME) a été nommé au sein de la commission "Recherche et aspects éthiques" du Comité national de gestion des épidémies (CNGE) du Sénégal
- Eric Leroy (UMR Mivegec) est membre de la cellule de surveillance et d’intervention sur le COVID-19 et leader du groupe de travail « Coronavirus et zoonose émergente » au sein de l’académie vétérinaire de France, et participe à la cellule COVID19 de l’académie nationale de médecine
- Dès le mois de janvier, les chercheurs de l’IRD, dans leurs expertises respectives, ont répondu largement présents (plus de 150 articles) aux sollicitations des médias généralistes et spécialisés, en apportant éclairages et mises en perspectives dans les interviews accordées, par exemple sur la zoonose qui serait à l’origine de la pandémie; et globalement les aspects éco-épidémiologiques (liens avec les modifications de l’environnement, la perte de biodiversité). Les chercheurs de l'IRD s'expriment également dans The Conversation et le Mag' de l'IRD.
- La tribune “Face aux pandémies, les sciences de l’écologie sont plus que jamais nécessaires” rédigée par un collectif de scientifiques de l’UMR Mivegec “plaide l'importance de la recherche en écologie et évolution pour comprendre les phénomènes d'émergence de maladies infectieuses, et anticiper les menaces futures”